Analyse d'un webdocumentaire, 127 RUE DE LA GARENNE : bidonville de Nanterre

    Le webdocumentaire appelé plus communément "webdoc" est un reportage intégrant son, photo, vidéo et élément interactif pour une utilisation sur internet. Le spectateur devient acteur car il choisit où il va en cliquant à tel ou tel endroit, même si le but est de tout voir. C'est une alternative aux autres support de communication (presse, simple reportage...), qui trouve tout son intérêt en donnant de la liberté au spectateur, ce qui permet d'atirer son attention. Ce style de support peut être un excellent outil pédagogique.

Le webdocumentaire que j'ai visionnai, 127 Rue de la garenne : bidonville Nanterre, a été réalisé par Monique Hervot.
Le webdocumentaire relate l'histoire de plusieurs milliers d'immigrés, de 1950 à 1971, venuent en majorité d'Algérie et du Maroc, habitant le plus vaste et insalubre des bidonvilles de Nanterre. Sur fond de crise (logement et guerre colonial) les immigrés sont les plus mal lotis : un unique point d'eau pour huit à dix milles habitants pas d'électécité ni de ramassage d'ordure, et une seule adresse pour tous : 127 Rue de la Garenne.

Monique Hervot découvre 1959, comment vivent aux portes de Paris les gens du bidonville. Ainsi elle aida la population à faire quelques construction, à de l'aide scolaire, des réparation...jusqu'en 1971

Afin d'éviter que cette histoire collective ne tombe dans l'oubli, Monique Hervo, dessine le quotidien du bidonville et s'équipant d'un magnétophone entreprend une série d'interview des habitants. Ce sont des témoignages poignant et sensible réalisés avec sensibilité. En effet le webdocumentaire est entièrement dessiné sous forme de croquis, ce qui permet d'éviter l'effet "photo choc" plus dédié au magazine à sensation. En suivant la chronologie de la fresque croquée, nous allons de témoignage en témoignages.